Maurice Ifergan analyse la décision du gouvernement israélien de fermer Galei Tsahal, la radio de l’armée, symbole historique du lien entre Tsahal et la société civile. Entre défense du pluralisme médiatique, critique d’une dérive politisée et rappel du cahier des charges originel, l’ancien journaliste plaide pour une réflexion de fond plutôt qu’un affrontement idéologique. De la liberté de la presse au moral des soldats, en passant par le rôle de la Cour suprême et la question plus large des institutions après le 7 octobre, il dresse un constat lucide sur une démocratie israélienne traversée par ses propres fractures.