Samuel Levy affirme que le débat sur l’enrôlement des élèves des yeshivot est trop politisé et que Shass cherche un compromis équilibré : protéger l’étude de la Torah tout en donnant un cadre légal à l’incorporation croissante des jeunes orthodoxes. Il souligne que les chiffres prévus par la nouvelle loi représentent une hausse importante des enrôlements et qu’une part croissante des jeunes orthodoxes intègre déjà Tsahal.
Il dénonce toutefois des inégalités entre orthodoxes séfarades et ashkénazes, notamment une pression plus forte sur les élèves séfarades, et il critique l’attitude de Tsahal qui freine la promotion des religieux. En année électorale, Shass espère un compromis pour réduire les tensions et préserver l’unité gouvernementale et du peuple.