Gilles Darmon explique que la guerre a provoqué une explosion de la pauvreté et de l’insécurité alimentaire en Israël : près de 27 % de la population est désormais touchée. Les populations déjà fragiles ont été beaucoup plus affectées, avec une forte dégradation de leur santé mentale et de leur situation économique. Beaucoup de réservistes et petits indépendants sont tombés dans la précarité. Darmon dénonce enfin le paradoxe d’un État capable de doubler le budget de la Défense, mais pas de mobiliser quelques milliards pour lutter contre cette bombe sociale.