Yomtov Kalfon revient sur deux dossiers brûlants. Sur le consulat général de France à Jérusalem, il dénonce une incohérence diplomatique : l’institution, située en territoire israélien, demande la protection d’Israël tout en refusant de le reconnaître. Il propose une solution simple : garder le consulat pour les Franco-Israéliens et ouvrir un consulat distinct à Ramallah pour les Franco-Palestiniens. Quant à la loi d’enrôlement des élèves de yeshiva, il démonte les effets d’annonce : ce texte ne constitue ni révolution ni rupture. Les chiffres réels n’offrent qu’une hausse marginale, très loin des besoins de Tsahal, qui manque de 12 000 soldats. Pour lui, seule une future coalition sioniste, capable de parler franchement au public orthodoxe, pourra restaurer un modèle juste : comme le conçoit depuis toujours le sionisme religieux, torah et service militaire vont de paire.